Imaginez un chien tenu par une corde, elle même solidement attachée à un piquet. Prenons une corde de 3 mètres de longueur ou peu importe, mais disons assez courte. Le chien peut librement circuler tout autour du piquet avec une limite… la longueur de la corde. Il ne peut donc pas s’éloigner de plus de trois mètres par rapport au piquet.
Selon la manière dont le chien voit sa situation, le chien peut paraître prisonnier ou libre de faire ce qu’il veut.
Les règles sont simples. Elles sont clairement définies. il y a une limite qu’il ne peut franchir. A partir de là, le chien peut choisir soit de respecter les règles, soit au contraire de les refuser. Regardons ce qu’il se passe dans ces deux cas là.
Le chien refuse de de se soumettre aux règles
Le chien va à l’encontre de ces règles
Il les refuse en bloc et il se bat contre elles. Il se met alors à tirer sur la corde, il tourne en rond, il s’énerve et tente de tirer de plus en plus fort tout en s’étranglant à moitié. Il aboie, il n’est vraiment pas content. Il devient presque comme fou. Bref, le chien est tout sauf heureux.
Il se heurte sans cesse aux règles qui sont bien définies. La corde fait trois mètres. Le piquet est solidement ancré dans le sol, et la corde bien attachée.
Il est prisonnier, c’est flagrant et il ne pense qu’à une chose… être ailleurs, s’échapper, partir, vite, à tout prix, même au prix de s’étrangler. Il est esclave de sa situation, car il refuse de l’accepter.
Le chien accepte les règles
Dans cet autre cas de figure, on va assumer que le chien accepte les règles en place
C’est à dire qu’il fait avec « les règles ». Il vit dans son cercle de 3 mètres de rayon en acceptant qu’il ne peut aller plus loin. Après tout, il n’a pas le pouvoir de changer ces limites là. Il ne tire pas sur la corde à s’étouffer. Il n’aboie pas particulièrement.
Ce chien là est plus calme, il ne s’énerve pas. Il peut même décider de se reposer, de dormir, de faire sa toilette, de regarder en dehors tranquillement et d’attendre Calmement.
Contrairement à l’autre chien, celui-ci n’abîme pas sa santé à se battre contre des règles figées et qu’il ne peut changer. Il s’en accommode et du coup, il se retrouve devant une possibilité d’actions plus saines pour lui même. Il se repose et prend soin de lui au lieu de se faire du mal. Il fait avec.
Ce que cette histoire nous raconte
Nous sommes tous comme ce chien là finalement. D’une manière très imagée bien sûr. Mais nous évoluons dans un cadre professionnel qui impose des règles. Si vous n’acceptez pas ces règles, alors vous risquez de lutter contre le système en place et contre celui-là même qui vous emploie et qui vous rémunère.
En acceptant les règles et les codes, vous vous préparez une place mieux sécurisée où vous vous ménagez, où vous gardez votre énergie pour l’essentiel, où vous aurez même le temps pour autre chose.
Finalement, en faisant cela vous vivez mieux. Et puis, au calme, peut être trouverez vous la solution pour obtenir soit une longueur de corde de plus, soit que l’on vous détache… en fin de compte, c’est en acceptant les règles en place que vous pourrez les changer.
Votre temps passé en entreprise est régit par un contrat que vous avez signé à votre arrivée et par lequel vous acceptez les règles en place.
Si vous n’êtes plus d’accord avec ces règles, alors il vaut peut être mieux chercher un nouvel employeur qui vous proposera de nouvelles règles. En attendant, acceptez les. Vous aurez moins de mal à trouver ou à construire autre chose.
Nous y reviendrons.
Crédit photo (creative commons) : Ellyn B.
Et vous, trouvez-vous difficile d’accepter les règles de votre entreprise ? Faites nous en part dans les commentaires
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